Le 30 novembre 2021
La saison de l’Avent est arrivée!
Chers frères et sœurs dans le Christ,
En latin, le mot ‘Avent’ s’écrit « Adventus ». Cela se traduit littéralement par « arrivée, avènement » d’où le latin chrétien le traduit par « venue du Christ ». On rapporte que c’est le pape Grégoire le Grand qui a instauré ce temps liturgique vers la fin du VIe siècle. Voici une belle définition que l’on trouve sur le site du Cybercuré, (le P. Raymond d’Izarny du diocèse de Nanterre) : « À l’origine, c’est un terme grec ‘parousia’ employé dans l’Église des premiers siècles, traduit en latin par ‘adventus’. On emploie ce mot en grec et en latin pour désigner la venue du Christ parmi les hommes à la fois pour l’avènement de sa naissance et son avènement glorieux à la fin des temps. Puis, l’Avent est un temps de préparations à Noël. Ce mot est utilisé pour désigner le temps qui précède Noël. (…)
« Les grands témoins de l’attente de la venue du Christ sont le prophète Isaïe, Jean-Baptiste et Marie : * Le prophète Isaïe exprime l’espérance messianique, il annonce la naissance de l’Emmanuel. Il incarne à la fois la préparation de Dieu et les désirs de l’humanité. * Jean-Baptiste annonce la venue proche du messie et il invite à un baptême de conversion pour s’y préparer. Il est le précurseur. Dès son enfance, puis adulte, il désigne Jésus. * Marie accepte d’être la mère du messie. Elle est le symbole de l’habitation de Dieu en nous. »
Ce temps liturgique n’est pas seulement un temps d’attente – encore moins d’attente passive – mais il en est un de vigilance également. Vigilance dans la prière d’écoute et de contemplation de Dieu, ce que nous pouvons tous faire en méditant la Parole de Dieu quotidiennement; vigilance dans la pratique des vertus chrétiennes; vigilance dans charité spirituelle et corporelle; et enfin, vigilance dans la participation régulière à l’Eucharistie d’où notre désir de la venue du Christ en nous prend source. En résumé, l’Avent est un temps d’attente et de vigilance. Comment en serait-il autrement, puisque l’attente de la venue du Christ suppose que tout chrétien se doit de travailler activement à son avènement, en déployant toutes ses énergies afin d’aplanir la route du Seigneur qui vient et qui veut habiter au plus profond de nous ? Voilà l’unique chemin qui nous est proposé par les Saintes Écritures et qui, comme un aimant, attire cette venue glorieuse de Dieu dans les cœurs de ceux et celles qui le désirent ardemment.
Bon temps de l’Avent à chacun, chacune de vous.
+ Guy Desrochers, c.ss.r.
Évêque de Pembroke