La nouvelle de la découverte, ce printemps, de tombes non marquées au pensionnat indien de Kamloops, en Colombie-Britannique, a secoué notre conscience catholique qui s’est trouvée aux prises avec une réalité canadienne et une question de fait concernant l’histoire de notre Église. Cette question a été vécue de diverses façons dans notre diocèse.
Mgr Desrochers a demandé l’avis de quelques-unes des nombreuses personnes qui ont un intérêt direct dans les préoccupations des peuples autochtones. Des représentants de nos commissions scolaires francophones et anglophones locales ainsi que des personnes de la communauté locale de la santé mentale se sont réunis. Nous examinons comment le diocèse de Pembroke peut favoriser un avenir positif qui tient compte d’un passé douloureux et regrettable.
Notre première discussion a permis de conclure que tout ce que nous ferons à l’avenir, nous le ferons ensemble et non chacun-e de son côté. La présence de membres des Premières nations à la table avec nous est essentielle à toute réponse à la question qui nous occupe.
Et donc, deux objectifs sont devenus notre priorité :
L’invitation et, espérons-le, bientôt l’accueil de personnes qui apporteront à notre table la précieuse expérience vécue de la culture et de la spiritualité autochtones.
Deuxièmement, nous explorons les moyens de nous éduquer et d’éduquer les autres sur la profondeur et l’étendue de notre histoire et ses implications pour les personnes des Premières Nations et pour nous-mêmes.
Mgr Desrochers nous a invités à vous tenir informés par le biais du Bulletin hebdomadaire diocésain, et nous vous invitons à communiquer avec nous par l’intermédiaire du personnel de la chancellerie ou du père Peter Proulx au courriel suivant.